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Coup d’œil sur mes bureaux
Mes deux bureaux (celui de Paris et celui de San Francisco) se ressemblent au moins sur un point : ils sont à moitié recouverts d’objets d’une grande valeur sentimentale. On y trouve de petits trésors en rapport avec mes enfants : de petites photos d’eux, des pierres sur lesquelles on peut lire des proverbes comme « Il n’est jamais trop tard » ou « Tiens bon », de petits objets religieux, des trèfles à quatre feuilles, des cœurs, des presse-papiers à message comme « Courage » ou « Impossible n’existe pas », et des lettres chères à mon cœur. Quant à l’autre moitié de bureau, elle est dédiée à mon travail.
Ma collection de portraits
Dans ma maison de San Francisco, il y a quelque chose que j’aime particulièrement. C’est la série de portraits de famille réalisés au fil des ans. On y trouve d’immenses portraits à l’huile absolument magnifiques. Il y a mon père et mon arrière-grand-père ; moi en robe de bal ; l’un de mes époux en tenue de soirée avec cravate blanche ; une de mes filles en robe de soirée ; deux de mes enfants en bas âge et moi, tous trois pieds nus ; et enfin, un portrait grandeur nature de Nick, mon fils aujourd’hui disparu. On trouve également dans cette collection quelques petits
Tenues assorties !
Il fallait bien que ça arrive un jour : voilà que je m’habille comme mes chiens ! Et il se peut même que parfois, ils soient mieux habillés que moi. Nous avions rendez-vous chez le vétérinaire la semaine passée, et j’ai mis une nouvelle doudoune argentée pour l’occasion. Exactement la même que celles de Minnie, Lili et Blue. Elles étaient incroyablement mignonnes, et nos tenues étaient coordonnées. C’était vraiment très amusant ! Ces temps-ci, je passe beaucoup de temps à écrire, alors j’ai peu d’occasions de m’habiller comme elles. Il faut dire que je suis sur ma lancée : je travaille trois livres
Adieu cher ami…
C’est un ami très cher qui vient de nous quitter. Au cours de ma vie, j’ai dû rencontrer trois ou quatre personnes véritablement extraordinaires, qui ont exercé une influence majeure sur mon existence et sur le monde. Sidney Poitier était de ceux-là. C’était une star, une légende et quelqu’un de brillant. Sa grandeur d’âme était sans pareille, son talent immense, et il savait faire preuve à la fois de sagesse, de force et de douceur. Sa voix était envoûtante et le monde en était d’autant plus resplendissant. Il était magnifique en tout point, et c’était un ami comme on en
Meilleurs vœux !
Au fil du temps, mes réveillons du Nouvel An ont évolué. Quand les enfants étaient encore petits, on restait à la maison avec mon mari, on regardait des films et on se couchait tôt. Cela suffisait à notre bonheur. Quand les enfants ont été plus grands, nous nous sommes mis à organiser de grands bals du Nouvel An. Je ne le mesurais pas à l’époque, mais tout cela était très glamour : tout le monde était très chic, les messieurs portaient la cravate. On s’y amusait beaucoup et on dansait jusqu’au bout de la nuit. Une année, le traiteur n’a pas
Un dimanche à la maison
La fêtes sont passées, et je me réjouis de pouvoir passer un dimanche tranquille à la maison. J’en profite pour me détendre en lisant avec mes chiennes contre moi. Quoi que je fasse, Minnie adore être dans mes bras, et les trois montent sur mes genoux dès que l’occasion se présente. Elles se pelotonnent à mes côtés quand je lis sur mon lit. Elles se sont tellement habituées à ma présence continuelle durant les confinements qu’elles en viennent à protester si je m’avise de sortir. Si cela ne tenait qu’à elles, je devrais rester à la maison en permanence pour